Mon équipement
Par JF Poilprêt
Introduction
Cela fait maintenant trois saisons que je pratique la randonnée en Suisse (un peu en France aussi), certes sur des chemins pas extrêmement difficiles en général, mais il n’en reste pas moins nécessaire de bien s’équiper pour:
- éviter les blessures
- rester confortable en toute situation
Après plus de 25 randonnées à ce jour, j’ai fini (je pense) par avoir un équipement qui me convient pour les différentes situations que je dois affronter.
Ce billet va détailler mon équipement actuel, ainsi que les outils numériques que j’utilise pour préparer et vivre mes randonnées.
Notes:
- Mon équipement a évolué depuis ma première randonnée, je reviendrai sur les “ancêtres” à la fin de ce billet
- Mon diabète m’oblige à certaines précautions sur ce que je prends toujours avec moi
- Ce billet va citer des marques et des modèles, en bien ou en mal ; cela a pour but d’aider les débutants qui ne sauraient pas comment et avec quoi démarrer. Il ne s’agit que d’une appréciation personnelle. Je ne touche aucune rétribution pour toute cette réclame.
Chaussures
Commençons par le plus important, on ne peut randonner que si on est bien chaussé !
En fonction des chemins empruntés, il convient :
- de protéger la plante des pieds de cailloux pointus qui peuvent blesser par dessous
- de protéger les orteils (très sensibles) des pierres dans lesquelles on peut shooter sans faire exprès, ou qui roulent depuis le dessus du chemin
- de protéger la cheville des torsions possibles sur des terrains compliqués
- d’assurer une bonne stabilité de la chaussure sur des terrains glissants ou qui se dérobent (cailloux pas bien ancrés dans la terre)
- s’assurer que rien (cailloux, eau) ne peut “rentrer” dans la chaussure
Il faut bien sûr, comme toute paire de chaussures, les essayer avant de les acheter et s’assurer qu’on est confortable avec dans diverses positions de marche (notamment en pente). Il vaut mieux être “un peu à l’aise” dedans qu’être serré de tous côtés dès l’essayage. Il faut aussi veiller à porter les chaussettes que l’on prévoit de prendre pour les randonnées (qui ne sont pas forcément nos chaussettes de tous les jours).
Dans ma courte vie de randonneur, j’ai eu 3 paires de chaussures de randonnée.
Voici maintenant les deux paires que j’utilise aujourd’hui.
Chaussures mi-hautes LOWA
Référence : LOWA RENEGADE GTX MID
Mes chaussures mi-hautes
L’avantage de ces chaussures est qu’elles sont “tout-terrain”, on ne se fera jamais surprendre, en milieu de randonnée, par un tronçon infranchissable.
L’inconvénient principal est leur poids, la marche est toujours un peu plus difficile avec : on monte moins facilement -et moins haut- les pieds à certains endroits où cela est pourtant nécessaire. On s’en aperçoit particulièrement une fois qu’on a essayé des chaussures basses, plus légères.
Aussi, ces chaussures ne sont pas pratiques pour “marcher normalement”, par exemple pour prendre les transports et se rendre au départ de la randonnée. De même, je n’imagine pas conduire avec ces chaussures, mais je n’ai jamais eu à le faire car nous prenons toujours les transports publics.
Je suis pleinement satisfait de cette paire:
- protège bien de tous côtés
- ne dérape pas beaucoup sur les terrains glissant
Avant cette paire-ci, j’ai eu d’autres chaussures dont je parle un peu après.
Chaussures basses QUECHUA
Référence : QUECHUA MH500 LIGHT

Mes chaussures basses
En 2023, nous avons intégré un collègue de travail à certaines de nos randonnées. C’est un habitué des trails mais il ne connaissait pas bien les Alpes suisses, que nous lui avons fait découvrir.
Après m’avoir observé marcher, il m’a dit que mes chaussures étaient trop lourdes et que cela impactait mon avancée. Il m’a conseillé des chaussures de trail comme les siennes, beaucoup plus légères.
Comme certaines de nos randonnées avaient des sections compliquées (Rochers de Naye par les alpages, Dent de Jaman), j’ai décidé de ne rien changer pour 2023.
Par contre, cette année, j’ai décidé de m’offrir des chaussures basses de randonnée (pas sûr que ce soit pareil que des chaussures de trail), beaucoup plus légères, mais avec les caractéristiques suivantes:
- semelle épaisse et anti-dérapante (avec crampons de 5mm)
- pare-pierres devant et derrière
- légères (~350g chaque)
J’ai pu les essayer sur plusieurs randonnées cet été:
- Montreux - Les Avants: trois fois cet été
- Montreux - Haut de Caux (par le Chemin du Télégraphe)
Ces chaussures ont vraiment changé ma vie partout où je les ai portées ; je me sens beaucoup plus léger et libre de marcher, avec elles.
Quelle paire choisir ?
Choisir entre les mi-hautes et les basses est une question difficile.
En général, cela dépend surtout de “comment on le sent” 🤔.
Plus précisément:
- sur des tracés que j’ai déjà faits, je sais déjà si des parties accidentées peuvent poser problème. Par exemple, le tracé des Rochers de Naye (par les alpages) comporte un énorme pierrier, très instable, avec une forte pente ; il est facile de s’y tordre la cheville, même en faisant bien attention ; si je dois reprendre ce tracé, les chaussures mi-hautes seront indispensables.
- sur ce même type de tracés, il est aussi possible de commencer avec les mi-hautes, et peu à peu, se sentir plus à l’aise, l’expérience aidant, et passer un jour aux basses.
- sur les nouveaux tracés, j’essaie avant tout de trouver un maximum d’informations -récentes- sur les difficultés, et me faire une idée sur le choix des chaussures ; dans le doute, je prendrai les mi-hautes.
- pour tous les autres cas, je choisis les chaussures basses
Concrètement, cela signifie pour moi, en ce qui concerne les randonnées déjà connues:
- que je prendrai les mi-hautes pour:
- les Rochers de Naye par les alpages (mais je ne suis pas sûr de la refaire à l’avenir)
- la Dent de Jaman si je devais la refaire un jour (ce dont je doute)
- le Mont Salève (elle sont pour moi indispensables ici)
- que je prendrai les basses pour toutes les autres
Batons FORCLAZ 900
Références:

Mes batons avec embouts, un plié, l'autre déplié
Même si au départ on pourrait penser que les batons ça ne sert à rien, on s’aperçoit rapidement, avec la difficulté croissante de ses randonnées, que finalement, ça n’est pas forcément toujours inutile!
Avoir des batons permet:
- d’avoir plus de puissance sur certaines pentes difficiles (ou, à puissance constante, de réduire l’effort sur les jambes)
- d’avoir deux points d’appui de plus sur les terrains difficiles ou instables
Mes batons actuels ont pas mal d’avantages:
- peu encombrants (pliables en 3 morceaux)
- faciles et rapides à monter et démonter
- faciles et rapides à régler
- stables durant la randonnée
- assez légers
Il faut noter que, pour moi, certaines randonnées faciles ne nécessitent pas de batons et on peut s’éviter de se charger inutilement avec. Mais comme pour le choix des chaussures, si on ne connaît pas le terrain avant, il vaut mieux prévoir !
Vêtements
Je n’utilise pas de vêtements “spécial randonnée” mais j’utilise des vêtements de “tous les jours” (ou presque). Mes vêtements dépendent aussi, bien entendu, de la météo du jour (au départ comme en altitude).
S’il fait assez chaud:
- un short long, avec grandes poches devant et poche zippée derrière
- un T-shirt très “basique”
- des chaussettes de Tennis (suffisamment montantes pour dépasser des chaussures) en coton (60%)
- une casquette normale
S’il fait frais:
- un pantalon de running (que j’utilisais du temps où je “runnais” un peu)
- un maillot de running à manches longues
- une veste à capuche, assez chaude mais légère
Il m’est arrivé, autrefois, de prendre un sweat-shirt par dessus le T-shirt, mais c’est au final trop encombrant quand on décide de l’enlever, surtout depuis que j’utilise un sac de trail pour porter toutes mes affaires.
Sac à dos EVADICT
Référence : EVADICT sac 10L

Mon sac de trail et mes batons
Il convient de noter que, sur la photo, la manière dont sont maintenus les batons n’est pas celle préconisée par le designer (je viens juste de voir la vidéo avec plein de détails utiles).
Lors de mes premières randonnées, j’ai utilisé divers types de sac à dos:
- un sac à dos “de tous les jours”, pas pratique (une grosse poche fourre-tout et une petite, deux filets latéraux pour prendre des petites bouteilles d’eau, trop petits pour des gourdes)
- un sac rando spécial de 20L, trop gros pour mon utilisation
Lors d’une randonnée avec mon collègue, il utilisait un petit sac de trail que j’ai trouvé fort pratique. J’ai acheté le même modèle peu après et je l’utilise désormais pour toutes mes randonnées.

Le sac de trail de mon collègue
Il faut noter que, jusqu’à présent, nos randonnées restent assez courtes (pas plus de 3h), et un petit sac suffit dans ces conditions. Je ne prétends pas qu’il est possible de le conserver pour des randonnées plus longues (et plus hautes), mais je n’ai pas encore prévu cela pour le moment.
Ce sac de trail que j’utilise désormais est vraiment très pratique:
- plein de petites poches partout le long des bretelles jusqu’en bas
- une petite poche zippée (pour mettre de l’argent, ses clés…) à l’intérieur d’une grande poche zippée aussi, derrière
- une grande poche derrière pour mettre une flasque en plastique souple contenant 1L d’eau (vendue avec le sac), avec un tube pour boire en chemin sans s’arrêter
- deux autre poches devant permettant d’ajouter une ou deux autres flasques d’eau, vendues en plus, plus petites (500mL chaque) si nécessaire
- une petite poche zippée sur la bretelle gauche (pour le téléphone par exemple)
- un système pour accrocher des batons (pliés en trois, comme les FORCLAZ MT900) quand on ne les utilise pas
Je vois mon sac à dos comme un sac de survie en cas de:
- froid ou pluie
- petite fringale
- hypoglycémie plus sévère
- …
Pour ces raisons, mon sac à dos contient toujours:
- la poche d'1L d’eau (vendue avec le sac): je la remplis la veille et la laisse au réfrigérateur toute la nuit pour qu’elle soit fraîche le matin. Il est rare que j’aie besoin d'1L complet sur mes randonnées actuelles, mais il vaut mieux rester prudent.
- dans la petite poche intérieure zippée: la clé de l’appartement, mon stylo à insuline, mon porte-cartes en Kevlar avec: un peu d’argent, mon permis de conduire, ma carte de débit et ma carte d’assurance maladie
- mon lecteur de glycémie dans la petite poche extérieure zippée et imperméable, assez facile d’accès
- 4 ou 5 madeleines (sous plastique) en guise de coupe-faim, réparties dans les poches extérieures
- un pack de 10 sucres enroulés dans du papier alu, dans une des poches extérieures
- un sachet de bonbons (bâtonnets de réglisse LookOLook) tout au fond de la poche centrale extérieure
- 1 T-shirt de rechange (en rouleau au fond de la poche centrale extérieure, à côté des bonbons)
- 1 coupe-vent Uniqlo très léger et “empochable” (placé par dessus le T-shirt de rechange) qui, bien que léger et petit une fois plié, permet de se protéger d’un froid “raisonnable” (de 12 à 15°C je pense) ; il ne dispense pas de prendre un “vrai” coupe-vent s’il fait plus froid (< 10°C)
En outre, il est bien de prendre un petit spray de protection solaire. Je profite toujours du voyage en train pour me badigeonner:
- les bras
- le visage
- la nuque
- les jambes si le soleil est fort
Le tout ne doit pas peser plus de 2 kg ce qui reste très léger, mais il faut y ajouter le poids des batons quand on ne les utilise pas.
En randonnée, mes épaules ne souffrent plus, grâce à ce sac léger et très pratique.
Outils numériques
Rapidement je me suis rendu compte qu’il est indispensable:
- de bien préparer le tracé de chaque randonnée
- de pouvoir suivre ce tracé pendant la randonnée
Préparer les tracés
Après avoir récupéré mon premier GPX (Montreux - Rochers de Naye) sur un site intéressant recensant plusieurs randonnées dans toute la Suisse, j’ai eu rapidement besoin de:
- le visualiser au calme (et en grand) sur mon PC (Linux Fedora avec XFCE comme Windows Manager)
- le vérifier (comparer la trace avec le chemin sur la carte)
- l’éditer pour y ajouter plus de points (beaucoup de GPX ont très peu de points et donnent l’impression que les randonnées se font “en ligne droite” 🤣)
- découper un tracé trop long pour correspondre vraiment à ce que je compte faire
J’ai fait une recherche rapide sur des éditeurs de GPX tournant sous Linux ; après quelques essais rapides, je me suis arrêté sur “Route Converter” qui a l’avantage (est-ce seulement un avantage?) d’être écrit en Java et donc portable sur plusieurs Systèmes d’Exploitation, dont Linux.

Copie d'écran de Route Converter
Avec Route Converter, j’ai su rapidement:
- le configurer pour utiliser les cartes Open Street Map (plutôt que Google)
- visualiser mes GPX avec beaucoup d’informations intéressantes, comme:
- la distance globale,
- les dénivelés positifs et négatifs cumulés
- le profil du tracé (altitude en fonction de la distance parcourue)
- le détail de chaque point du tracé
- ajouter, supprimer ou modifier des points n’importe où sur le tracé
- recalculer toutes les informations, et notamment le profil d’altitude, après une modification du tracé
Ce n’est peut-être pas un outil parfait, par exemple, il n’est pas possible d’ouvrir deux GPX en même temps pour les agréger (on peut le faire mais il faut: ouvrir le 1er GPX, copier tout son tracé, ouvrir le 2e GPX et coller le 1er tracé à l’endroit sélectionné) ; mais quoi qu’il en soit, il est facile à utiliser je trouve, fonctionne très bien et a su satisfaire toutes mes attentes.
Tous les GPX que je mets à disposition sur mon blog ont été :
- soit modifiés avec RouteConverter (depuis des GPX trouvés ailleurs)
- soit créés de zéro (ce n’est pas compliqué) avec RouteConverter
- soit créés à partir d’autres GPX (déjà passés par RouteConverter) et modifiés avec RouteConverter
Suivre le tracé en live
Une fois qu’on a un GPX correct et précis, il ne reste plus qu’à trouver un moyen de le suivre une fois sur la route.
Il me fallait donc une application Android capable de:
- visualiser le tracé d’un GPX sur une carte
- montrer mon emplacement (GPS) en temps réel
- visualiser le kilométrage sur le tracé
- voir le profile du tracé afin de voir quand les difficultés vont arriver (ou finir…)
Une rapide recherche m’a permis de trouver “GPX Viewer”. Cette appli existe en deux versions:
- Free
- Pro
J’ai décidé d’abord de mettre à l’essai la version gratuite dès ma première randonnée.
L’application m’a permis de ne pas me perdre (c’était pour moi le premier risque) et d’anticiper les prochaines portions à venir.
Le zoom et la précision de localisation avec le GPS m’ont permis de voir le niveau de détail dont j’avais besoin tout au long du chemin, voir la distance parcourue (c’est gratifiant, ou désespérant en fonction de l’idée qu’on se fait de sa vitesse de progression) et restant (c’est désespérant ou motivant, en fonction de là où on est 😩).
Ce n’est que lors de ma randonnée au Salève en France que je me suis aperçu des limitations de la version gratuite : il faut une bonne connexion 4G pour visualiser les cartes, mais je n’avais aucune 4G (pas de roaming) à ce moment-là ! Je me suis donc posé la question d’acheter la version Pro (7,70 CHF une fois).
Comme nous avons refait le Salève le 21 Septembre, et suite aux déboires de la fois précédente, étant donné le coût modeste, j’ai donc acheté et installé la version Pro la veille.
J’ai dû configurer les cartes offline, ce qui prend quelques minutes (j’ai choisi toute la Suisse et la région Rhône-Alpes en France).
Le jour suivant, j’ai pu profiter (sans roaming) des cartes offline et c’est très agréable. Je valide la version Pro! Je pense que même avec de la 4G, il est appréciable d’avoir toutes ses cartes offline, ce qui permet de ne pas attendre leur chargement lorsqu’on zoome ou qu’on déplace la carte.
Autres outils
En dehors des deux applications indiquées avant, il y a bien une autre application que j’aimerais essayer : Relive.
Quel est mon problème: en randonnée j’utilise mon téléphone pour deux choses:
- Suivre mon chemin (avec GPX Viewer)
- Prendre des photos
Les photos me servent notamment à rédiger et illustrer ce blog.
Mais pour chaque billet, j’éprouve beaucoup de difficultés à trouver à quel endroit a été prise chaque photo, ce qui rend difficile la description de la randonnée, alors je peux bien m’aider de l’horodate des photos, mais ça ne me donne qu’une position très imprécise sur le tracé.
Je pense que “Relive” pourrait m’aider beaucoup, en joignant les photos à ma route, et ainsi faciliter l’écriture de billets sur mes randonnées.
Je l’ai installé et configuré (en version “Basique”, gratuite) pour ma randonnée au Salève du 21 Septembre 2024.
J’ai relevé plusieurs problèmes:
- La prise de photos est relativement lente (après la prise, il y a un délai de quelques secondes, puis une demande de confirmation). Donc chaque photo nécessite une pause relativement longue (au moins une minute, en incluant la prise du téléphone dans la poche, l’allumage avec le code PIN, le changement d’application, et la prise de photo proprement dite)
- La géolocalisation permanente précise a tendance à générer de multiples petites boucles bizarres à chaque fois que l’on se déplace de quelques mètres au moment d’une pause
- La génération du film de la randonnée en 3D n’inclut pas les photos! Apparemment, pour les inclure il faut utiliser la version “Relive Plus” à 39 CHF par an, ce que je trouve un peu cher, surtout lorsqu’on considère les problèmes ci-dessus)
Pour moi, le seul intérêt de Relive en version Basique est la vidéo 3D avec tout le chemin parcouru (très joli), mais je ne pense pas que cela suffise. J’hésite à refaire un 2e essai ou la désinstaller tout de suite.
Historique
Pour ma toute première randonnée en 2022, j’avais une paire de chaussures mi-hautes qui étaient confortables, mais dont la semelle avait “fondu”. Je n’ai donc porté celles-ci qu’une seule fois et j’ai rapidement changé pour une nouvelle paire de chaussures mi-hautes, que j’utilise depuis.
Aussi, lors de cette première randonnée, je m’étais servi d’une branche d’arbre, trouvée par terre, comme baton unique. J’ai gardé ce “baton de fortune” pour plusieurs randonnées en 2022, puis j’ai acheté des batons FORCLAZ MT500, que j’ai utilisés jusqu’en 2023, avant de les remplacer par mes FORCLAZ 900 actuels. Ces batons étaient très bien, très agréables à utiliser, mais simplement trop encombrants à transporter, bien qu’ils soient télescopiques.
Pour mes premières randonnées j’avais utilisé mon sac à dos habituel (que j’utilise pour me balader en ville), pas très pratique car il n’était pas bien maintenu en place (pas de sangle ventrale).
J’ai alors commandé un sac de randonnée de 20L pensant qu’il fallait bien ce volume pour mes futures sorties. Je me suis vite rendu compte que ce sac était juste… encombrant! Toujours à moitié vide, et tenant chaud au dos, ce qui entraînait beaucoup de transpiration par sa seule présence.